Héritiers de saint Jean Bosco...

 

Nous ne le savons que trop bien : de toutes les branches de la famille salésienne, celle des anciens élèves et amis est celle qui peut sembler la plus folk­lorique, la plus surannée, la plus dépassée. Et pour­tant...

Pourtant... Don Bosco est toujours d'actualité. Zèle éducatif (« que le jeune soit aimé et qu'il se sache aimé »), foi joyeuse et profonde, capacité à rassembler dans la prière et dans l'action religieux et laïcs (avec les coopérateurs) : le saint de Turin et sa « soeur », sainte Marie-Dominique Mazzarello, ont encore beaucoup à dire au monde de notre temps.

Pourtant... l'Eglise a toujours besoin de laïcs. « Les laïcs sont le visage du monde dans l'Eglise et en même temps le visage de l'Eglise dans le monde », disait il y a quelques semaines Benoît XVI aux évêques de France. Alors qu'en France, le nombre de religieux présents dans les établissements scolaires a fortement chuté depuis 30 ans, des laïcs ont pris le relais. Certains d'entre eux veulent aujourd'hui s'inscrire comme héritiers de ces traditions éducatives. Voilà qui interpelle : la mission des anciens élèves et amis n'est-elle pas là ?

 

Pourtant... la famille salésienne gagne à être connue dans notre pays ! La France n'est pas le Portugal (où le président de la République a assisté à une messe, lors du passage des reliques !), l'Italie ou le Brésil. Ici, Jean Bosco est trop méconnu. Or, nous anciens élèves et amis, nous sommes les « salésiens du parvis », dispersés dans la société. Faisons connaître Jean Bosco ! Et transformons chaque lieu (nos familles) et... chaque événement en une œuvre salésienne : une école + une maison + une cour de récréation + une église. Pour apprendre, se sentir bien, s'amuser et prier.

« On ne peut pas suivre Jésus en solitaire », dit encore Benoît XVI. Eh bien, on ne peut pas être héri­tiers de Jean Bosco en solitaire. Le vaste mouvement des anciens élèves et des amis, riche aujourd'hui d'en­viron 3 000 cotisants, nous réunit. Soutenez-le (en payant votre cotisation, en participant à la vie des amicales, en donnant ponctuellement un coup de main, en vous engageant, etc.) !

Les salésiens de Don Bosco et les filles de Marie-Auxiliatrice ont toujours besoin de nous : pour sou­tenir financièrement leurs projets, pour les aider concrètement à encadrer des camps et rassemble­ments, pour s'engager dans les paroisses qu'ils ani­ment ou, encore, tout simplement, pour prier avec eux. Exactement comme en 1883, quand Jean Bosco avait traversé le pays. Alors, partants ?

Afra Faure Présidente des anciens élèves des sœurs salésiennes

Benoit Deseure Président des anciens élèves des frères salésiens