Message du P. Stefano MARTOGLIO, Vicaire, à l’AG Extraordinaire

Message du P. Stefano MARTOGLIO, Vicaire, à l’AG Extraordinaire
Intervention du Vicaire : Stefano MORTOGLIO

[Le texte ci-dessous est téléchargeable en « pdf » :Don Stefano EGWA]

 

Chers amis, Anciens Élèves présents ici à cette importante rencontre mondiale de votre Association, merci de m’avoir invité. C’est avec joie que je me suis rendu disponible ; et c’est un honneur pour moi, étant d’abord un Ancien Élève salésien. Ou plutôt, tout d’abord, le fils d’un Ancien Élève salésien qui a voulu m’envoyer là où il avait lui-même étudié.

Notre présence ici est très importante, tout d’abord à cause du lieu que vous avez choisi pour cette rencontre, le lieu où tout a commencé.

Permettez-moi de partir de cela.

1.    Le sens profond de notre présence, ici, dans la maison de Don Bosco

Le sens profond d’être ici au Valdocco est la grande opportunité de renouveler notre identité, d’être reconnaissants et de rendre grâce pour le don de l’éducation chrétienne que nous avons tous reçu, et de le faire ici, à l’école de Don Bosco, dans la maison qui nous rassemble tous comme « la maison du Père ». Tous ensemble, ici, au nom de toute l’Association.

Entrons brièvement dans certains aspects que le fait d’être ici ensemble nous rappelle et nous revigore.

Tout d’abord, le fait d’être ici dans la maison de Don Bosco nous rappelle avec force que nous sommes tous engagés dans la réalisation de la mission que Jésus lui-même nous confie, en collaborant avec Lui à son plan de salut. « L’esprit salésien trouve son modèle et sa source dans le cœur même du Christ, Apôtre du Père. » Tout d’abord, nous sommes nés spirituellement ici, pour être de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.

Être ici, revenir ici, rend chacun de nous plus fort, nous qui sommes « appelés et envoyés pour construire le Royaume dont nous sommes témoins ». Cette tâche est à la fois communautaire et personnelle.

Deuxièmement, notre présence ici, au Valdocco, nous rappelle la physionomie de la « Famille du Valdocco ». Notre éducation, qui est en nous et qui a construit notre vie personnelle et familiale, est une extension de la famille naturelle avec les caractéristiques suivantes, rappelées par le P. Rinaldi :

« Non pas la coercition, mais le lien de la charité fraternelle, afin de former un seul cœur, d’acquérir la perfection dans l’exercice de toute œuvre de charité spirituelle et corporelle envers les jeunes … Don Bosco, plus qu’une Société, entendait former une famille fondée presque exclusivement sur la paternité douce, aimable, vigilante du Supérieur et sur l’affection filiale, fraternelle des sujets ; et tout en maintenant le principe de l’autorité et de la sujétion respective, il ne voulait pas de distinctions, mais l’égalité entre tous et en tout. » (Filippo Rinaldi, 5ème approbation des Constitutions, 1924 ; ACS, janvier, p. 179).

Une famille spirituelle dans laquelle tout est transfiguré dans le style de l’ambiance familiale : être avec Don Bosco, travailler pour les jeunes, vivre dans un esprit de famille. Cela est à l’intérieur de chacun de nous, nous le savons bien.

La maison de Don Bosco renouvelle en chacun de nous la profonde identité chrétienne et croyante qui nous a générés dans l’éducation. Pour cette raison, ce n’est pas le fait d’aller à l’école chez les Salésiens qui construit notre identité, c’est l’éducation reçue qui nous identifie. Nous le savons bien !

Notre présence ici signifie notre sens d’appartenance : je suis chez moi ! Pour vivre la vie fraternelle en communion, je dois avoir le « sens de ma maison » (cf. Const. 16 : « Don Bosco voulait que, dans ses maisons, chacun se sente « chez soi »… »). Le fait de me sentir chez moi est le test qui vérifie mon sens d’appartenance. C’est une attitude qui se traduit par le fait de prendre soin de ce qui s’y passe, des choses les plus profondes aux choses les plus extérieures, structurelles : tout, à sa manière, fait partie de moi, de ma vie, qui ne peut et ne doit pas me laisser indifférent. Prendre soin des personnes.

Faire sien l’esprit de famille :

« Travailler ensemble sans vivre ensemble fait déchoir la famille et la transforme en entreprise. Et Don Bosco a éprouvé les plus profondes souffrances (si on lit la célèbre lettre de 1884) lorsqu’il voyait sa communauté glisser lentement d’une famille à une entreprise.

Encore une fois, pour orienter votre réflexion, j’ajouterai qu’aujourd’hui la famille peut déchoir non seulement en se transformant en entreprise, mais aussi en caserne et en copropriété. Pour le dire brièvement :

La finalité de l’entreprise est de produire des bilans. Travailler, travailler dur pour qu’aucun bilan ne tombe dans le rouge, et pour que cela rapporte de bons dividendes. Une fois l’œuvre terminée, chacun va là où il veut aller, fait ce qu’il croit devoir faire, a les amis qu’il veut. Et bénis sont ceux qui ont le portefeuille le mieux garni !

La caserne, la vie militaire, a pour but suprême des objectifs. Ils doivent être atteints à tout prix. A la guerre, on ne compte pas les cadavres, on compte les objectifs atteints. A la fin, des médailles sont décernées aux soldats tombés au combat, des pensions aux mutilés et aux veuves, mais la seule chose qui compte est d’avoir atteint les objectifs. Que quelqu’un soit devenu fou à cause de cela, qu’il ait perdu la santé, qu’il soit mort, cela n’a pas d’importance. C’est le prix normal à payer.

La copropriété, l’habitation dans un appartement d’un immeuble commun, a pour mot d’ordre « ne pas déranger ». Chacun peut faire ce qu’il veut, même les choses les plus étranges, tant qu’il ne dérange pas les autres, les voisins, qui doivent aussi être maîtres de faire ce qu’ils veulent.

La famille, en revanche, c’est s’aimer comme des frères, se supporter, s’entraider, compatir les uns pour les autres. Travailler pour un but partagé par tous, avec le plaisir de faire ensemble et d’être ensemble, avec une attention d’abord aux personnes plutôt qu’aux objectifs (aussi importants soient- ils). »

Redécouvrir le « goût » d’être ensemble, pour le faire entrer dans nos familles et nos maisons, pour accomplir la promesse de Jésus : « En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » (Matthieu 18,20)

2.    Marcher ensemble, c’est changer pour être fidèle, la continuité dans le changement

 

La fidélité au cœur de Don Bosco que nous avons reçue à travers l’éducation, qui a fait de nous ce que nous sommes et qui a construit notre vie croyante et notre humanité, doit être accompagnée, au fil du temps. Elle doit continuer à se développer.

Il s’agit d’une tâche personnelle et communautaire. Être fidèle, c’est accompagner les saisons de notre vie. La fidélité, c’est le changement. Nous devons le croire. Le contraire est une fidélité formelle qui bloque l’accompagnement des saisons de notre vie et éteint notre fidélité. C’est vrai pour les nôtres, mais c’est aussi vrai pour nos Associations et pour la vie de l’Église.

Entrons donc dans quelques éléments profonds que nous ne devons jamais cesser de cultiver, pour ne pas mourir :

  • Partage et participation : « Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. » (Rm 12,15) « … qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. » (1 Co 12, 25-26) Partager, c’est participer. Nous ne pouvons pas vivre notre fidélité seuls. Notre croissance, c’est la participation ; sinon ce qu’on pense avoir en soi, on finit par le perdre… parce que l’on a cessé de le vivre et de le partager.
  • Communication : Pour devenir frères et sœurs, il est nécessaire de se connaître.
    – Communiquer les choses qui comptent pour les uns et pour les autres, annoncer l’Évangile les uns aux autres, raconter sa propre histoire de salut à ses frères.
    – Savoir écouter : « Dieu a donné à l’être humain deux oreilles et une bouche pour qu’il écoute deux fois plus qu’il ne parle. » (Proverbe Juif) – « Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles ! » (P. Joseph Folliet, Lyon 1903-1972, Petites béatitudes).
    – Être bons : « Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d’autrui même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix. » (Joseph Folliet, Ibidem).
    – Une écoute profonde. S’éduquer au dialogue.
  • Coresponsabilité : nous pouvons tous donner quelque chose, personne n’est exclu : nous devons nous retrousser les manches et ne pas tout attendre des autres : nous ne pouvons pas rester mineurs à vie. Être des personnes adultes. Jésus a dit : «… si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants…» (Matthieu 18,3) et non « si vous ne restez pas comme des enfants ». L’enfance évangélique est maturité et responsabilité profondes !

Tout cela, malgré la diversité des points de vue, sans divisions ni oppositions : « Frères, je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions. Il m’a été rapporté à votre sujet, mes frères, par les gens de chez Chloé, qu’il y a entre vous des rivalités. Je m’explique. Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j’appartiens à Paul », ou bien : « Moi, j’appartiens à Apollos », ou bien : « Moi, j’appartiens à Pierre », ou bien : « Moi, j’appartiens au Christ ». Le Christ est-il donc divisé ? » (1Co 1,10-13)

Apprendre à rêver, planifier, travailler, vérifier ensemble. Passer d’une communauté « de consommation » à une communauté « participative ». Le Bicentenaire du Rêve de Don Bosco nous le rappelle, et bien plus encore.

Donnez confiance ! Donner confiance, c’est créer des possibilités.

  • Témoignage : « … notre mode de vie témoigne, spécialement devant les jeunes, que Dieu existe et que son amour peut combler une vie. » (Const. Salésiennes, 62). Il est donc indispensable que nous vivions et partagions notre vie de foi avec transparence et force. Nos maisons sont maintenant des maisons de… verre ! « Ce que tu es parle si fort que je n’entends pas ce que tu dis. » (Ralph Waldo Emerson, Boston 1803-1882).
    Le témoignage, c’est là où l’on est, avec ceux avec qui l’on vit, en commençant par sa propre famille. Notre témoignage parle de ce en quoi nous croyons vraiment et avec force. Le témoignage, c’est d’abord notre humanité. Ce dont le monde a le plus besoin, c’est de rencontrer des témoins, témoins de la bonne vie de l’Évangile apprise dans les maisons de Don Bosco

3. Le rêve de Carlo Gastini : apporter Don Bosco au monde et rester unis à Don Bosco.

En tant qu’Anciens Élèves, nous portons en nous le rêve de Carlo Gastini : ce que nous avons trouvé dans la maison de Don Bosco, nous devons l’apporter à tous. Rendre présent et vivant le cœur éducatif que nous avons reçu en apportant l’esprit de Don Bosco dans le monde avec notre propre humanité, notre professionnalisme et le sens de la présence de Dieu.

Au cours de cette année, nous avons longuement réfléchi sur le sens profond du « Rêve des 9 ans » de l’enfant Jean Bosco. Le rêve est une expression profonde de ce que nous portons dans notre cœur et que nous avons au plus profond de nous-mêmes. Le rêve accompagne notre vie et marque notre présent, car il trace notre avenir.

C’est ici que se trouve le cœur du rêve de Gastini qu’incarne l’Association des Anciens Elèves : ce que nous avons vécu dans la maison de Don Bosco illumine notre vie, nous ne pouvons manquer de le faire connaître à tous.

Ce rêve a donc deux visages très importants :

  • Ceux qui passent par les maisons de Don Bosco doivent pouvoir vivre une expérience forte de foi et de vie, à travers l’éducation, qui donnera un avenir à toute leur existence. L’expérience de la Congrégation Salésienne montre que le premier point n’est pas que ceux qui viennent à nous dans les écoles et dans la formation professionnelle soient croyants, souvent ils ne sont même pas chrétiens.Le point central est que dans l’éducation reçue dans la maison salésienne où elles ont vécu, ces personnes ressentent la présence du Maître de la Maison. Du Valdocco à n’importe quelle autre maison salésienne, ressentir le sens de la présence du « Maître de la Maison », que nous savons être Dieu, c’est ouvrir le jeune à un sens de la vie qui donnera force à son humanité.
    Et ce, quelle que soit son appartenance religieuse, son profil humain reconnu juste et ouvert par la dimension spirituelle au transcendant. La justice, le fait d’être d’honnêtes citoyens, vient toujours d’une vision des personnes et du social qui va au-delà des personnes elles- mêmes.
  • Mais le rêve est aussi que Don Bosco soit connu et « multiplié » : les maisons de Don Bosco vivent de l’aide et de la solidarité d’un nombre infini d’anciens élèves qui, ayant eu une bonne expérience de vie à travers leur éducation, se chargent de pouvoir faire vivre la même expérience aux autres, de créer les conditions sociales et économiques pour que cela se produise. Et ce, en faisant en sorte que chacun se mobilise selon ses possibilités et sa « position » sociale, avec un dénominateur commun précis : la restitution.
    Ce que j’ai reçu, je veux que ce soit une possibilité pour beaucoup d’autres aussi. La restitution est la conscience morale précise de ce que nous avons reçu. Si nous ne sommes pas conscients de ce que notre éducation a « construit », nous n’avons rien à donner en retour, cela ne nous vient même pas à l’esprit.La Congrégation est très claire à ce sujet : sans des médiations infinies de la Providence, nous ne pouvons rien faire. Souvent, les médiations de la Providence sont d’Anciens Élèves qui reconnaissent ce qu’ils ont reçu et désirent le transmettre.
  • Le rêve de Gastini, c’est également ceci : nous devons faire tout cela ensemble pour porter toujours Don Bosco avec nous, pour rendre vivant et actuel l’« esprit » de notre éducation dans les différentes situations et phases de la vie. C’est pourquoi il faut une Association ! Mais nous ne pouvons pas le faire seuls, nous devons créer des conditions sociales dans lesquelles poursuivre ce qui a été commencé en nous à travers l’éducation reçue de la « Providence », pour la maintenir vivante et actuelle.Nous savons que c’est vrai, nous en avons une expérience personnelle ; mais nous savons aussi que c’est difficile. Au fil des années, cela s’estompe. Pour cette raison, renouveler le rêve de Carlo Gastini, c’est savoir renouveler notre être en tant qu’Association, dans des réalités différentes et dans des contextes différents, mais avec le même esprit.
    Se renouveler pour conserver l’esprit des origines : une grande tâche, une obéissance à la réalité dans un esprit de foi qui nous rend toujours concrets.

Porteurs de solidarité et de paix

Un mot bref pour un point très important : être d’honnêtes citoyens, c’est apporter la solidarité et la paix. Sans paix, il n’y a aucune chance de vie. « Artisans de paix » est la déclinaison permanente de notre statut d’honnêtes citoyens.

Porteurs de paix n’est pas faire la paix avec les injustices et les inégalités qui marquent de plus en plus l’humanité à chaque fois. Une Association comme celle des Anciens Élèves est une réalité sociale qui pourrait faire des miracles pour faire marcher l’humanité.

Apporter de la solidarité, c’est reconnaître que ce que j’ai, ce qui m’a été donné ou ce que j’ai construit ne pourra jamais être à moi seulement. Tout ce qui n’est qu’à moi et rien que pour moi, s’effondre tôt ou tard sur moi. Notre monde nous montre clairement que sans solidarité et sans paix, il est de plus en plus complexe et dangereux. La solidarité est la quintessence de l’esprit d’une éducation reçue qui met les personnes au centre, avec la dignité qui ne vient que de l’ouverture au transcendant, au Créateur.

Pèlerins avec les jeunes, ancrés dans l’espérance qui est le Christ dans nos vies

Rappelons-nous, avec le thème de l’Étrenne qui nous accompagnera en 2025, que l’espérance chrétienne ne déçoit pas, ne trompe pas, parce qu’elle se fonde sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu. Cette certitude est rappelée par l’Apôtre Paul : « Alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? (…) Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. » (Rm 8, 35.37). C’est pourquoi la Parole de Dieu nous assure qu’au milieu des ténèbres, nous percevons cette lumière et acquérons cette force qui vient du Seigneur lui-même et de sa résurrection.

Certes, c’est le chemin de la vie, de chaque vie, et surtout de la vie de chaque chrétien, un chemin qui doit être soutenu par des moments spéciaux, des occasions particulières, des opportunités fortes, un chemin nécessaire pour nourrir et fortifier l’espérance qui nous conduit à rencontrer le Seigneur et à vivre avec un sens véritable et plénier.

Partir en pèlerinage – quelque chose que nous vivrons de mille façons et en mille lieux avec les jeunes au cours de l’année jubilaire – est quelque chose de commun pour ceux qui veulent et ont besoin de quitter leurs lieux de confort, d’abandonner les espaces où chacun de nous s’est confortablement installé, et peut-être même certains sont-ils désenchantés, se sont-ils démotivés. Partir en pèlerinage demandera de faire un effort en de nombreux moments, de faire silence et de choisir d’aller à l’essentiel.

Nous devrons nous mettre dans cette attitude avec les jeunes. Cela nous fera beaucoup de bien et permettra au Seigneur de rencontrer chacun et chacune de nous, quand et où il le jugera opportun, mais en touchant toujours la partie la plus précieuse et la plus profonde de notre cœur, de notre esprit, de notre être. Et nous devons être disponibles pour la rencontre jusqu’à ce moment-là. Nous ne devons pas avoir peur de « prendre des risques » lorsqu’il s’agit de rencontrer le Seigneur qui ne déçoit jamais, surtout si nous nous accrochons à Lui, si nous sommes ancrés en Lui.

C’est l’esprit que l’Étrenne nous transmet d’une manière très appropriée pour vivre notre vie personnelle et celle de l’Association avec chaque jeune du monde. Demeurons jeunes au-dedans de nous, à tout âge, parce que fidèles à nos convictions et à l’éducation reçue.

Et nous confions tout cela à Notre Dame Auxiliatrice dont le sanctuaire se situe au centre de cette maison afin qu’il soit toujours au centre de notre vie personnelle et de notre Association.

Valdocco – Turin, le 3 octobre 2024